Démission de Philippe, F6ETI

Dans mon précédent message je vous donnais la lettre de Mauricette, F8BPN. Voici maintenant celle de Philippe, F6ETI... il va y avoir un "blanc" dans les prochains numéros de Radio-Ref...

Après, promis, on va reparler radio...

F6ETI - Lettre de démission de mes responsabilités au sein du REF-Union

Le 30 mai 2010.

Le nouveau bureau du CA du REF-Union a été mis en place le 29 mai 2010 :
« voici la liste du bureau exécutif élu hier : Président : F1DUE - Vice président : F6AEM -
Secrétaire : F5UDW - Secrétaire adjoint : F6GKD - Trésorier : F4CLV - Trésorier adjoint :
F5OMU »

Le nouveau président n’a aucune légitimité du terrain. Il n’est que DNU, donc n’a été que
coopté que par le CA sur décision de son ami président de l’époque. Il n’a aucune
reconnaissance élective régionale.
Il ne s’est quasiment jamais exprimé lors des réunions de CCPD ou en assemblée
générale, où il a toujours eu une position statique.
Avec son ami précédent président avec qui il rencontrait régulièrement la tutelle (sans
jamais en informer au préalable les commissions concernées, sans ordre du jour, sans
compte-rendu écrits), le nouveau président a, entre autres, largement fait preuve de son
incompétence au cours des longues dernières années durant lesquelles aucun dossier, ni
THF (50 MHz, 70 MHz, 3,4 GHz), ni HF (1,8 MHz, 7 MHz, indicatifs spéciaux, indicatifs
spéciaux DOM/TOM etc.), n’ont avancé. La dernière réunion « de concertation » avec la
tutelle à laquelle étaient invitées les associations et leurs commissions concernées date
de mars 2003.
Pas plus que son ami précédent président, il n’a manifesté de l’intérêt pour les relations
internationales, à l’IARU, en particulier au niveau de l’Europe, seul avenir possible pour le
radioamateurisme.

L’administrateur qui a pris la fonction de trésorier n’a pas été validé par l’AG de St Jorioz.
Miraculeusement, il se retrouve au CA, qui une fois de plus va à l’encontre des votes de
l’assemblée générale.

Sans parler des autres singularités hétéroclites de la composition du CA et du bureau. La
commission des statuts en porte la lourde responsabilité.

Le CA comporte en outre toujours un(e)/des traître(s), qui a(ont) aussitôt informé les
« ragots en ligne » de la composition du nouveau bureau.

Aussi, ne me reconnaissant plus du tout dans cette « direction » et ne la reconnaissant
pas plus, je me refuse de travailler avec elle, je démissionne ce jour de toutes mes
responsabilités en cours au REF-Union (Commission THF, IARU R1, concours, rubrique
THF de Radio-REF).
La rubrique d’activité en THF prévue pour R-REF de juin que j’avais du mal à terminer
dans les temps restera inachevée et ne paraîtra pas.

La nouvelle équipe dirigeante trouvera dans sa sphère les compétences nécessaires pour
accomplir ces tâches.

Je reste simple membre du REF-Union et membre du bureau de mon association
départementale.

F6IOC, en qui j’avais pourtant fondé de grands espoirs, a été empêchée de se consacrer
à la tâche majeure qu’est la défense des intérêts des radioamateurs français auprès de la
tutelle par des administrateurs, toujours en place, qui ont passé leur temps au cours de
ses deux années de mandat à contrecarrer l’application d’une décision d’Assemblée
générale en vue de modifier nos statuts. L’empêchant ainsi d’aller à l’essentiel.

C’est la deuxième fois que j’utilise le terme de démission (la première fois, j’avais
démissionné de la fonction de rédacteur en chef lorsque le CA avait décidé de faire
fabriquer Radio-REF au siège sans m’en faire part). Par le passé j’ai à plusieurs reprises
manifesté ma désapprobation sur la manière dont étaient défendues les affaires des THF
par nos dirigeants, mais je gardais espoir.

Aujourd’hui, et tant que l’association ne sera pas complètement remise à plat, je n’ai plus
aucun espoir d’une quelconque amélioration.

Il faudra bien du courage aux rares administrateurs lucides pour imposer au CA et à
son bureau exécutif l’organisation au plus tôt et avant la fin de l’année d’une assemblée
générale extraordinaire salvatrice, comme une majorité de membres l’ont demandé à
L’AG de Saint Jorioz.

Aux bons conseilleurs de tous poils, mouthons du REFU (sauf Panurge qui a, lui, quelque
chose entre les oreilles), à la horde de pisse-froids jaloux et autres frustrés anonymes du
radioamateurisme et à celui, pathétique malade de sa méchanceté paranoïaque qui met à
sa disposition un défouloir à ragots en ligne, qui ne manqueront pas de dénigrer cette
décision, je fais un bras d’honneur.
Car s’ils étaient aussi bons conseilleurs qu’ils le prétendent, il y a pourtant de bonnes
idées, pourquoi ne sont-ils pas « allés au charbon » pour faire changer les choses ? C’est
tellement facile de dire de l’extérieur « yakafautquon ». D’abord il faudrait être membre
de l’association, puis il faudrait se donner les moyens d’y arriver, s’engager, et assumer.
Et ne pas attendre de ceux dont on n’attend plus rien qu’ils le fassent. C’est comme
partout ailleurs dans la vie sociale.
Ensuite apprendre que les décisions ou les positions que l’on est amené à prendre ne
feront peut-être pas l’unanimité, qu’elles pourront être sources de conflits, qu’il faudra
trouver des compromis, qu’on sera critiqué, etc.

Si tous ces braves gens avaient une vie associative active et reconnue dans leurs
départements, ça se saurait. Et ils seraient probablement aujourd’hui à la manœuvre. Les
membres se reconnaîtraient en eux. Même pas… « Que la gueule » !

73 de F6ETI, Philippe MARTIN
REF 17414, sans discontinuer, depuis l’âge de 14 ans